Rowana
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| Sujet: Yaerys, petite princesse d'Eldeen Sam 2 Aoû - 15:49 | |
| C'est encore un roman à travaillé et j'ai fait beaucoup d'erreur dedans... (si vous en voyez, prévenez-moi!) Les chapitres sont assez long! - Chapitre 1:
Chapitre 1 • Yaerys, petite princesse d’Eldeen Dans le jardin royal, Yaerys coiffe sa poupée de soie. Elle a été offerte par la reine du pays voisin. Pour bien montrer que le pays de son père aprécie l’attention, Yaerys doit jouer avec la poupée chaque jour devant le regard d’une cinquantaine de courtisanes. Yaerys s’ennuie, elle à mal aux mains à force de passer le peigne dans la chevelure noire de la petite fille en tissu. Elle regarde la robe de son jouet (cela fait 34 fois qu’elle recommence le même manège) et passe son doigt sur les perles qui ornent la tunique du cadeau. La poupée est vétue d’une robe de couleur verte, parsemée de coquillages. Elle a de nombreux voiles de soie turquoise, marines et citron. Les perles (spécialité du pays de la reine voisine), sont cousues sur la tunique de couleur bleu ciel. Elles forment de petites lignes verticales sur les ourlets des manches et des coquillages nacrés font offices de boutons. Yaerys a hâte que le dîner des dames commence. Elle ne voudrait pas donner l’impression de ne pas apprécier leurs compagnie mais Yaerys en a marre de toute ces mégères qui lui pince les joues et qui admirent sa robe pourpre rehaussée d’or.
Yaerys est jeune, elle n’a que huit ans. Mais son père lui a bien expliqué que la reine voisine prévoyait un mariage avec lui. Comme il souhaitait lui aussi depuis longtemps, voir naître une alliance entre leurs deux pays, il compte donner le maximum pour la conquérir. Accepter le cadeau de sa future belle-mère et montrer qu’on lui attache importance, fait partie du plan. Yaerys n’a plus de maman. Elle est morte quelques jour après sa naissance. On a incinéré son corps et enfermé les cendres sous une dalle au milieu du palais. Yaerys ne se souvient pas du visage de sa mère. Elle a hérité du visage de son père. Les yeux de Yaerys sont le seul héritage qu’elle aura laissé a ce monde.
Enfin, les dames se retire. Yaerys peut lâcher le peigne et se lever du petit banc de marbre qui coupe la circulation de son sang. Ses jambes fourmillent et Yaerys reste droite, sans bouger, le temps que la sensation désagréable passe. Elle se dirige alors vers la salle des dîners, suivie de deux gardes qui inspectent et surveillent le jardin. C’est un bien étrange spectacle que la petite gamine de huit ans qui marche tête droite, secondée de deux grand hommes, sabre à la main. Yaerys doit montrer qu’elle est une fille en bonne santé, intelligente et sans défauts pour faire savoir que leur pays est à son modèle. Elle est la mascotte de sa patrie et l’espoir de son père. Si elle arrive à flatter la reine en montrant qu’elle l’apprécie et qu’elle la prend pour modèle, les deux pays fusionneront et son père pourra ouvrir une nouvelle route de la soie, destinée à commercer plus facilement avec le pays des Azuyls. Les convois ne seront plus menacés par les clans Kveil. Yaerys sait aussi qu’ils pourraient commercer avec le pays des Reyvell (celui de la reine voisine) pour obtenir des perles. En passant devant la stèle qui contient toute les cendres des rois et des reines, Yaerys pense a son Protecteur. Il est mort dans l’exercice de ses fonctions, en la protégeant de 5 bandits Kveil qui voulaient la capturer. Dënh manque beaucoup a Yaerys. Elle a les yeux qui se mouillent en pensant a sa mort qu’elle a vu de ses propres yeux.
FlashBack Yaerys étaient assise dans le convoi qui la conduisait vers les terres des Fayell. Elle était censée rejoindre son père et se lier d’amitié avec le Prince Fayell, Bleÿs. Dënh était assis en face de Yaerys et surveillait la route. Avec eux, il y avait 5 autres gardes pour les protéger des invasions. Ils sont tous mort dans l’explosion qui eu lieu au coucher du soleil, a seulement quelques kilomètres de la prochaine halte. Dënh avait réagi très vite et saisi son sabre et son pistolet. Yaerys étaient descendue dans la trappe sous son siège, au milieu des bagages, elle s’était caché et avait attendu. Elle avait entendu Dënh descendre de la voiture. Soudain, un cri retenti. Ce n’était pas celui de Dënh, ce qui voulait dire soit qu’il avait débusqué les bandits, soit qu’ils étaient venus à lui. Yaerys se concentra sur les différents sons qu’elle percevait. Elle avait vu Dënh faire pareil. Elle frissonna, les assayants étaient 5. Dënh allait surement mourir. Des larmes coulèrent de ses yeux, elle s’essuya avec sa manche et entrouvrit la trappe. Dënh était tout près de l’entrée du convoi. Il se battait contre deux bandits, elle tourna la tête pour apercevoir le sol, et n’y découvrit que deux corps. Ou était le cinquième? Elle réfléchit un moment puis s’était dit qu’elle avait surement mal écouté. Grosse erreur de sa part, surgissant par l’autre porte de la voiture, un autre bandit se précipita sur Dënh qui virevolta et traça une ligne de sang de par et d’autre du visage du bandit. Yaerys frémit, Dënh fit demi-tour et tenta de tuer au moins un des deux ennemis. Il réussit à planter son sabre dans le cœur d’un des Kveil et voulu le retirer. Trop tard, le Kveil avait saisi la lame et était mort sans la lâcher. Dënh tira quelques coups de pistolets pour couper la main, trop tard. Le deuxième assaillant avait fait virevolter sa dague et l’avait planter dans le dos de Dënh qui se retourna et tira sa dernière balle dans le cerveau de son meurtrier. Yaerys se précipita dehors sans même vérifier s’il restait un dernier bandit de vivant. Elle s’agenouilla près de Dënh. Grâce à lui, elle avait été préparée à sa mort mais les larmes coulèrent abondamment de ses yeux, brouillant sa vue. Elle n’avait pas la force de retourner Dënh pour panser sa blessure. Elle n’avait pas la force de trouver des herbes médicinales qui apaiserait sa douleur. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était réciter la prière des morts de sa voix faible et brisée. Elle n’avait pas beaucoup de temps devant elle et tenta de réciter la prière des soldats morts aux combat avec honneur. Elle ne connaissait que le troisième couplet, celui qui servait a remercier un ami de son sacrifice pour avoir vu Dënh le chanter souvent au soldats mort pour la protéger: Toi qui a su protéger ta patrie Toi qui a su trouver la force de tuer l’ennemi Toi qui git au sol, la lumière nimbant ton corps. Sache que ton sacrifice empêchera ma mort. Ainsi que celle de mes frères, de mes sœurs, de mon pays et de mon roi. Quitte ce monde l’honneur saint, quitte ce monde en ayant fait ton devoir. Ainsi, elle confirmait le droit de passage de l’âme aux étoiles. En tant que princesse, elle décrocha l’une de ses plus belle parure et la passa au cou de Dënh pour montrer qu’il avait sauvé une personne importante. Elle enleva avec délicatesse la boucle d’oreille qui indiquait que Dënh avait été son Protecteur et enleva la petite perle noire de sa monture. Elle enveloppa la perle ouvragée dans sa robe et jeta le morceau d’argent, devenu inutile. Dënh pouvait partir en paix. Il crachota légèrement et du sang coula de ses lèvres. Il indiqua brièvement à Yaerys comment survivre le temps que les chevaux du roi Fayell viennent la chercher. Il lui confia la cachette des armes du convoi et quelle arme choisir. Le dernier mot de Dënh fut “Adieu”. Yaerys, pleura tout le temps qu’elle mit a ouvrir la petite cache. Elle sortit une petite dague. On lui avait appris comment la lancer mais elle n’était pas très douée pour viser les cibles mouvantes. Yaerys, petite fille de huit ans, s’enferma dans la trappe du convoi avec le reste des provisions et sa petite dague. Elle ne sut pas quand est-ce qu’on la sortit de là mais lorsq’elle revit la lumière du jour, elle était dans sa chambre. Elle se leva, pleura encore un peu, pui partit s’habiller. La chambre de Dënh était vide. Yaerys pleura encore. Elle fut accompagnée de deux gardes qui la conduisirent dans la salle des conférences. Pour qu’elle tienne la journée, on lui fit manger du raisin ainsi que boire de l’eau. Elle rencontra son père qui fut très attentionné envers elle. Il savait ce que cela faisait d’avoir perdu son Protecteur puisque la mère de Yaerys l’avait été avant d’être Reine. On organisa les obsèques de Dënh dans l’après-midi. Yaerys du se retenir de fondre en larme toute la durée de l’incinération car beaucoup de personnes étaient présentes. Dès que les cendres furent enterrée près de celle de sa mère et des derniers Protecteurs morts, elle se précipita dans le jardin. Elle se figea net a l’entrée du parc. Dënh! Là, dans le jardin, assis sur un banc! Yaerys reconnaîtrais entre milles la chevelure courte et blonde de Dënh ainsi que sa corpulence. Il avait même sa cape, qu’il avait porté lors de son intronisation en tant que Protecteur. Yaerys un grand sourire aux lèvres se mit à courir vers Dënh. Arrivée à quelques mètre elle cria: -Dënh! Dënh se retourna vivement et Yaerys se figea. Ce n’était pas Dënh. Dënh avait un air plus adulte et des sourcils plus épais, mais surtout, Dënh n’avait jamais eu cette expression de détresse profonde dans ses yeux verts. Si triste de s’être trompée, Yaerys d’effondra sur le sol et se mit a pleurer, toute les larmes de son corps, toute celles qu’elle avait retenu pendant tout ce temps. Dënh était mort, et ne reviendrais jamais. Elle sentit que quelqu’un l’enlaçait tendrement en lui chantant une berceuse. Elle sanglota plus fort: -Dënh, Dënh! Elle sentit une main lui caresser les cheveux. Ses cheveux étaient légèrement humides. Surprise, elle leva la tête. L’homme qui ressemblait tant a Dënh avait des larmes plein les yeux et elles coulaient sur ses joues. Les larmes de Yaerys brouillant sa vue, elle imagina que l’homme était Dënh et se blottit contre lui. Elle continua à pleurer longtemps avant de finir par s’endormir.
Fin du FlashBack, 1 mois plus tard, reprise On arrivait déjà en vue de l’entrée de la salle des dîners. Yaerys entra, droite et fière, comme l’exigeait l’étiquette. Elle salua son père et s’assit sur sa chaise (trop grande pour elle) et son père commença: “ - Yaerys, il va falloir que l’on te trouve un autre Protecteur. - Oui père. - J’ai pris la liberté d’organiser plusieurs propositions. Trois candidats les ont acceptés. Ils viendront réaliser le Défi demain. Voudrais-tu participer aux spectacle? - Oui, cela me ferait plaisir. - Bien, fini ton plat Yaerys.” Après avoir fini son assiette, Yaerys pris le chemin de sa chambre, suivie de ses deux gardes. Elle entra et couru vers son lit. Elle se glissa sous ses couvertures et ses yeux s’humidifièrent. Comme Dënh lui manquait! S’il avait été là, il l’aurait prise dans ses bras et lui aurait chanté une berceuse jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Puis il l’aurait glissée dans ses couettes et aurait bordé son lit avant de lui souhaiter bonne nuit. Dënh avait été son premier Protecteur, désigné à sa naissance, ils avaient passés huit ans ensembles. Il avait donc été comme un second père, c’était lui qui lui avait appris à lancer sa dague. Même si elle avait du mal a allumer le feu, elle savait cuisiner un lapin. Dënh avait supervisé toute son éducation. Elle avait appris à lire et à écrire de sa main et avait pris ses cours d’éducation d’un de ses amis. Elle savait aussi modeler de petits bonhommes d’argiles et de petit animaux en terre cuite. Dënh et elle préparait les feux pour brûler les mauvaises herbes. Dënh lui avait appris a peler une pomme sans se couper. Dënh lui avait appris à panser ses blessures et a trouver les plantes médicinales nécessaires à la fabrication d’un baume pour faire cicatriser. Elle n’avait pas assez de force à l’époque pour déterrer les racines et c’est Dënh qui l’aidait. Dënh, , Dënh! Pourquoi était-il mort? Pourquoi lui? Pourquoi maintenant et pas plus tard? Yaerys réfléchit toute la nuit. Tournant et retournant ses questions à la lumière de la bougie. Elle n’osait pas l’éteindre. Elle avait trop peur. Dënh n’était plus là, Dënh n’existait plus. C’est en ce répétant ces deux effrayantes affirmations qu’elle sombra dans le sommeil.
Yaerys se réveilla en sursaut, il était tard et il fallait qu’elle se prépare! Elle sauta au pied de son lit et couru vers son armoire. Elle mis la première robe qui lui tomba sous la main. Elle était bleue et verte. Elle chaussa les petits chaussons qui allaient avec l’ensemble et mis la couronne vert citron. Les rubans bleus qui tombaient de chaque côtés de sa tête allaient jusque à ses pieds. Elle sortit la tête droite et se dirigea vers l’arène. Heureusement, elle n’avait pas pris beaucoup de retard, le spectacle n’avait même pas commencé. C’était la première fois que Yaerys assistait à un Défi. Son Protecteur avait été désigné bien avant qu’elle ne soit née et elle n’avait jamais su ce qu’il avait présenter pour être accepté. Elle savait que Dënh avait toujours eu l’avantage dans le milieu intellectuel et elle espérait que son prochain Protecteur soit comme lui. Qu’il soit capable de répondre à toutes ses questions! et qu’il sache chanter très bien aussi! Yaerys avec un droit de vote puisque c’était son Protecteur que l’on choisissait. Les autres personnes qui pouvait voter étaient: son père, le chef de la garde, la reine et les autres Protecteurs. Mais pour l’instant, seul son père et le chef de la garde pourraient voter car la reine était morte, et après sa mort, le roi n’a plus reprit de Protecteur. Yaerys dû couper court à ses pensées. Le cortège arrivait. Le candidat qui entra dans l’arène était un jeune brun aux yeux fins. Il respirait la confiance et sa démarche était sûre. On annonça le fils du dirigeant de la région Est, Byalv. Le principe du Défi était simple. On mettait le candidat dans une des partie, on le présentait à plusieurs situations différentes et ensuite, le jury observait les compétences du combattant. On décidait, à la fin de toutes les épreuves, si le candidat pouvait oui ou non être Protecteur. Byalv réussit tant bien que mal à se débarrasser des 3 gardes qui l’assaillait et a briser la porte en bois. On le fit donc passer dans l’arène de tir. Il excella dans le tir a distance au pistolet et réussit brillamment à tirer plus de 5 flèches dans la cible située à 30 mètre de lui. Il crocheta habilement une serrure, détacha rapidement les liens qu’on lui avait mis au poignet, réussit à grimper le mur de l’arène… Dans les épreuves intellectuelles Byavl avait un niveau moyen. Il connaissait toute les bases mais n’avait pas beaucoup de considération à l’éducation. Yaerys se dit qu’elle espérait bien qu’il y ai au moins un des candidats qui saurait satisfaire totalement sa curiosité de petite fille… enfin! Il lui faudrait bien se satisfaire du prochain Protecteur même s’il ne correspondait pas vraiment à ses attentes… Pendant qu’elle remuait ses pensée dans son cerveau, Yaerys observa distraitement le candidat renverser le chef de la garde et le maintenir au sol. Mais le soi-disant vaincu n’avait pas son dernier mot, et il se releva après plusieurs coups de poing dans l’estomac de Byalv. C’était la dernière épreuve, et le Roi déclara que ce candidat avait les compétences nécessaires au poste de Protecteur. Alors, sous les acclamations de la foule, Byalv sortit de l’arène, triomphant. Il se passa une petite minute de débats, lorsque entra le deuxième candidat entra. Au contraire de Byalv, il excellait dans le corps a corps, et réussit même à renverser le chef des gardes. Mais même s’il avait bon niveau intellectuel, ce n’était pas assez pour Yaerys. Il fut décrété valable au poste de Protecteur et repartit par l’entrée comme le précédent prétendant. Enfin, le troisième candidat entra, et Yaerys ne put empêcher une exclamation de surprise. C’était Dënh! Pas le vrai Dënh mais le deuxième! Celui qu’elle avait rencontré dans le jardin! Il avançait d’une démarche souple et droite, comme celle de Dënh. On annonça “Räjhe, fils du chef des Sh’Irisyeld”. Yaerys se remémora le nom de la famille de Dënh, “Sh’Irisyeld”.Voilà qui expliquait fort bien la ressemblance entre Dënh et l’homme; ils étaient frères. Yaerys se concentra alors totalement sur l’arène et sur ce qui allait se passer. Räjhe se débarrassa habilement des 3 gardes, puis tira presque 7 flèches dans la cible. On sentait qu’il était fier et presque euphorique de suivre les traces de son frère. Il y eu quand même plusieurs éclair de tristesse lorsque qu’il sentait qu’il se tenait la ou les pas de son frère avait fouler le sol. Il crocheta rapidement la serrure de la porte, grimpa rapidement le mur et passa aux épreuves intellectuelles. Là il répondit brillamment à toute les questions qu’on lui posa. Réussit son exposé. Traça de mémoire la carte du pays et construit habilement une statue de dragon en terre cuite. Yaerys avait envie de pleurer. Elle sentait dans chacun des mouvements de Räjhe, ceux de Dënh. Elles sentait dans chacune de ses intonations de voix celles de Dënh. Même s’il y avait quelque menue différences de goût ou de caractère, c’était le miroir de Dënh. Yaerys, petite fille qu’elle était, sentait la masse de ses souvenirs affluer. Jusqu’à ce que Räjhe passe aux épreuves suivantes, elle dû retenir avec mal ses larmes. Räjhe pris alors un sabre, ainsi qu’une dague, et s’avança face au chef des gardes. Il se mit en garde et attaqua vivement. Il para tout les coups de son assaillant puis, fit une pirouette pour prendre un peu de distance. L’assemblée se tut et tout le monde se concentra sur le combat. Räjhe planta son sabre dans le sol, et retourna sa dague de façon à avoir la garde pointée vers le capitaine. Puis, il pris appui avec une main sur son sabre et s’élança dans le ciel. Il envoya ses deux pied vers le capitaine, qui, se préparant au choc, avait déjà mis son épée en travers. Alors soudain, Räjhe fit un mouvement extrêmement rapide. Il saisit le sabre entre ses pieds et força le capitaine à baisser son arme. Alors, il se redressa en plein air pour envoyer sa main qui tenait le poignard vers le capitaine et le frappa d’un coup si rapide qu’il fut impossible de le distinguer. Le capitaine, déséquilibré, lâcha son épée que Räjhe tenait toujours. A l’instant même ou ses pieds foulait le sol, celui-ci arracha son épée du sol et l’envoya pile sous la gorge du capitaine. Räjhe avait gagné. Toute l’assemblée était restée totalement silencieuse et attentive, et son père s’était penché au dessus de la balustrade pour mieux voir. Il murmura “Je rêve... c’est impossible que cela ressorte après tant de temps...”
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